Un chien d'exception
L'Akita est doué d'une grande intelligence et d'une capacité de raisonnement qui peuvent même déstabiliser ou surprendre ses maîtres (il prend ses décisions et agit en conséquence), c'est pour cela que les moments de dressage ne doivent pas dépasser 20 minutes: ce n'est pas un labrador qui fait assis/couché, cela va vite le lasser. Il est également très proche de sa famille, amical, doux, affectueux voire collant. A contrario ce chien peut ne montrer aucun intérêt envers des étrangers (dans la rue ou des invités à la maison), il peut même se montrer extrêmement réservé. L'Akita est reconnu pour être un excellent chien de garde.
Contrairement à ce que son physique laisse supposer (ressemblance avec les nordiques : husky, malamute…), l'Akita reste un chien très calme, bien qu'il apprécie les promenades journalières qui lui sont nécessaires pour s'épanouir et rester en forme. Pas question d'envisager courir le marathon avec lui, il n'aura pas l'endurance du husky. Mais il peut tout de même surprendre par sa vélocité sur quelques centaines de mètres (courses après un gibier par exemple). Son calme olympien est un leurre, il peut déployer une force fulgurante d'un seul coup.
Il est important de noter que sa morphologie ne le prédispose pas à la pratique du mushing, comme certains éleveurs peu scrupuleux laissent croire. Il est trop lourd pour cette activité qui pourrait lui causer de sérieuses blessures.
Enfin, l'Akita n'est pas réputé être un gros mangeur. Beaucoup de maitres s'inquiètent au début de ce manque d'appétit de leur compagnon.
L'Akita, de prime abord craquant avec sa fourrure de nounours, ne convient pas à tout le monde. Il est souvent un chien réservé, indépendant, discret et a un fort caractère. Compte tenu de sa brillante intelligence, de son côté « chien-chat », son éducation peut se révéler très délicate : la recette d'une relation complice et équilibrée avec son akita se résume selon les experts en l'expression « une main de fer dans un gant de velours ». En effet, il faut être ferme mais sans jamais utiliser la violence ou la contrainte qui peuvent conduire à bloquer le chien et le rendre agressif.
Le deuxième inconvénient majeur de cette race est qu'elle est très dominante avec ses congénères de même sexe, ainsi une cohabitation est difficile. Si il est sociabilisé étant chiot, il peut accepter ses congénères et c'est pour cela que la sociabilisation chez l'akita est primordiale; par contre si il n'est pas sociabilisé au moment de l'adolescence(10-12 mois), il ne supportera pas les autres chiens. Tout dépend de l'éducation qu'il a reçue. En revanche, l'Akita Inu est lui même un chat-chien, ce qui peut contribuer à une bonne entente assez facile entre lui et les félins. L'Akita n'est pas un fugueur, mais son côté indépendant, et un mauvais rappel peuvent amener l'Akita à faire sa vie, et à se balader seul ; il faut donc être très vigilant. Le rappel doit être appris dès le plus jeune âge. Cet ordre, l'un des plus durs à assimiler pour un Akita, ne devra jamais être considéré comme acquis. Il faut le travailler régulièrement.